PIFFF 2017 – Jour 3

Jeudi 07 décembre 2017

Au programme aujourd’hui : Du trash dans la veine Trauma ; de l’épouvante d’anticipation venant du Mexique ; un thriller à l’Epoque victorienne ; une nouvelle folie signée Takashi Miike.

14h30 : 68 Kill (En Compétition)

Employé dans une société de nettoyage de fosses septiques, Chip ne sait pas dire « non » aux femmes. Un défaut qui va lui coûter très cher lorsque sa petite amie envahissante lui propose de voler 68 000 $…

Formé à l’école Troma, Trent Haaga s’est forgé une petite réputation à Hollywood en rédigeant les scripts de Citizen Toxie : The Toxic Avenger IV (2000), Deadgirl (2008) ou encore Cheap Thrills (2013). Après le décapant Chop (2011), sa première réalisation, Haaga revient derrière la caméra et signe une comédie hargneuse, gore, trash et punk-rock sur la guerre des sexes qui lorgne du côté des polars des frères Coen. Au casting du film on retrouve le comédien Matthew Gray Gubler, qui s’impose ici comme l’un des losers les plus attachants vus au cinéma depuis longtemps, et à ses côtés, les comédiennes AnnaLynne McCord, Alisha Boe et Sheila Vand.

 16h30 : Tigers Are Not Afraid (Vuelven – En Compétition – Première Européenne)

Après la mort de sa mère, Estrella trouve refuge auprès d’un groupe de cinq garçons également orphelins. Et lorsque le spectre de sa génitrice lui apparaît, la jeune fille se met à douter de sa santé mentale…

Viscérale et intimiste, Tigers are not Afraid de la Mexicaine Issa Lopez reçoit maintenant depuis plusieurs semaines les louanges des plus grands noms du cinéma fantastique comme Guillermo del Toro ou encore Stephen King. Le film est un conte initiatique dont l’action se déroule dans les bas-fonds d’une ville rongée par la crise. Celui-ci témoigne de la vigueur d’un cinéma de genre sud-américain décidément riche en talents. On retrouve à l’affiche du film les comédiens Paola Lara, Rodrigo Cortés, Ianis Guerrero, Hanssel Casillas ou encore Tenoch Huerta.

Invitée du Festival, la réalisatrice et scénariste Issa Lopez sera présente lors de la projection du film.

19h30 : Golem, le Tueur de Londres (The Limehouse Golem – En Compétition)

 Londres, au XIXe siècle. Une série de meurtres secouent le quartier malfamé de Limehouse et terrifie les habitants de la ville. Selon la rumeur, ces crimes ne peuvent avoir été perpétrés que par le Golem, une créature des légendes hébraïques d’Europe centrale. Scotland Yard envoie Kildare, l’un de ses meilleurs détectives, pour tenter de résoudre l’affaire.

Inspiré du roman best-seller de Peter Ackroyd, GOLEM, le tueur de Londres, le film devait être réalisé à l’origine par Neil Jordan avant que les producteurs ne songent à confier le projet à Terry Gilliam. Mais après plusieurs faux départs, c’est finalement Juan Carlos Medina, à qui l’on doit déjà le très surprenant Insensibles (2012),  qui s’est chargé de mettre en scène ce conte gothique et flamboyant que n’auraient à renier ni Mario Bava ni Terence Fisher. On retrouve à l’affiche du film les comédiens  Olivia Cooke, Douglas Booth, Bill Nighy ou encore Daniel Mays.

Invité du Festival, le réalisateur et scénariste Juan Carlos Medina sera présent lors de la projection du film.

22h00 : Jojo’s Bizarre Adventure : Diamond Is Unbreakable – Chapter 1 (JoJo no kimyô na bôken: Daiyamondo wa kudakenai – dai-isshô – Hors Compétition)

Depuis l’âge de quatre ans, le jeune Josuke Higashikata est capable de manier un « stand », une matérialisation psychique de l’esprit. C’est alors qu’il croise la route d’un certain Jotaro qui le prévient qu’une force maléfique menace la tranquillité de la ville…

Très présent cette année au festival, le cinéma japonais est ici à nouveau représenté par l’incomparable et incroyablement prolifique Takashi Miike qui, en véritable stakhanoviste de la caméra, signe là une adaptation déjantée du manga d’Hirohiko Araki dont il reprend le célèbre quatrième arc narratif. Et comme souvent avec l’auteur de Dead or Alive (1999) et Audition (Ôdishon, 1999), le résultat s’avère particulièrement bluffant tant Jojo’s Bizarre Adventure multiplie les scènes d’anthologie dont devraient s’inspirer certains « réalisateurs » industriels estampillés « made in Hollywood ». On retrouve à l’affiche du film les comédiens Ryunosuke Kamiki, Kento Yamazaki, Nana Komatsu, Mackenyu ou encore Jun Kunimura.

Steve Le Nedelec