PIFFF 2017 – Jour 2

Mercredi 06 décembre 2017

Au programme aujourd’hui : De l’animation made in U.S. ; une Séance Culte pour l’incontournable Clive Barker ; une secte et un manga « in the flesh ».

14h30 : Dave Made A Maze (En Compétition)

Dave, un artiste dont la carrière piétine, se met en tête de construire un fort dans son salon. Problème : une fois à l’intérieur, le jeune homme ne parvient plus à retrouver la sortie et se voit confronté à des pièges et des créatures issus de son imagination.

Pour ses débuts derrière la caméra, l’acteur Bill Watterson nous propose une œuvre résolument atypique, une comédie fantastique peuplée de personnages aussi parodiques que décalés. Conçu pour une poignée de dollars, Dave Made a Maze fait preuve d’une belle inventivité, comme le démontre la méticulosité d’une direction artistique renvoyant aux expérimentations d’un Michel Gondry ou d’un Wes Anderson.

16h30 : Le Maître Des Illusions (Lord Of Illusions, 1995) – La Séance Culte

Détective privé spécialisé dans l’occulte, Harry d’Amour est embauché par Dorothea, la femme de Philip Swann, un célèbre magicien menacé par une secte. Mais lorsque le mari décède sur scène pendant l’une de ses illusions, d’Amour se voit contraint de prendre les choses en main pour endiguer les agissements de ce culte qui attend la résurrection d’un gourou appelé « Le Puritain »…

Romancier à succès comptant parmi les plus grands de l’horreur contemporaine, connu notamment pour la série des Livres de sang, le Britannique Clive Barker s’est également essayé à la réalisation avec trois films entrés dans la légende : Hellraiser (1987), Cabal (Nightbreed, 1990) et Le Maître Des Illusions (Lords of Illusion, 1995). Moins populaire que ses prédécesseurs, Le Maître des illusions s’est néanmoins imposé au fil du temps comme l’une des œuvres les plus singulières des années 90, surtout dans sa version director’s cut (celle projetée au festival) que le cinéaste s’est empressé de mettre sur pied après le bide du montage opéré dans son dos par la MGM pour les « besoins » de la sortie en salles. Au casting du film on retrouve entre autres les comédiens Scott Bakula, Famke Janssen et Kevin J. O’Connor.

19h30 : The Endless (En Compétition)

Deux frères retournent dans la secte qu’ils ont quittée dix ans auparavant après avoir reçu une mystérieuse lettre rédigée par l’un des membres de leur ancienne « famille ». Très vite, des événements inexpliqués vont remettre en cause leurs croyances…

Issus de la mouvance dite du « DIY » (Do It Yourself), Justin Benson et Aaron Moorhead se sont forgé une carrière en trouvant eux-mêmes le moyen de financer tour à tour Resolution (2012), V/H/S Viral (2014) et Spring (2014), trois longs-métrages remarqués dans les festivals du monde entier. Fort de cette expérience, le tandem a enfin réussi à s’associer à de « vrais » producteurs pour concrétiser ce nouveau projet sur lequel ils ont néanmoins tenu à occuper, en plus de la mise en scène, les postes de comédiens, scénaristes et chef opérateur. A l’affiche du film on retrouve également à leurs côtés la comédienne Callie Hernandez ou encore le comédien Tate Ellington.

Invités du Festival, les réalisateurs et scénaristes Justin Benson et Aaron Moorhead seront présents lors de la projection du film.

22h10 : Ajin: Demi-Human (Ajin) (En Compétition – Première Européenne)

À la suite d’un accident, Kei Nagai, un lycéen lambda, découvre qu’il est un Ajin, un être immortel. Traqué par le gouvernement qui le considère comme un démon, il prend la fuite avec l’aide d’un insoumis…

Adaptation d’un hit du seinen manga signé Gamon Sakurai (et publié en France chez Glénat), Ajin: Demi-Human mélange action, gore et effets spéciaux avec une générosité et un sens du spectacle qui rivalisent aisément avec les blockbusters américains. Réalisé par le cinéaste japonais Katsuyuki Motohiro, Ajin: Demi-Human est à ranger aux côtés d’autres réussites du manga-cinéma tel que l’excellent diptyque SF Parasyte. On retrouve à l’affiche du film les comédiens Mamoru Miyano, Takeru Satoh ou encore Tetsuji Tamayama.

Steve Le Nedelec