FFCP 2019 – Focus Kim Jee-woon & Song Kang-ho

Évènement ! Au travers de trois films qu’ils ont tournés ensemble, la comédie noire The Quiet Family (1998), le furieux « western » d’aventures Le Bon, La Brute, Le Cinglé (2008) et le film d’espionnage historique The Age of Shadows (2016), la section Focus propose cette année, comme son nom l’indique, de mettre à l’honneur, en leurs présences, deux invités exceptionnels, deux invités prestigieux, deux figures majeures du cinéma coréen contemporain que l’on ne présente plus : Le talentueux cinéaste Kim Jee-woon et l’immense acteur Song Kang-ho.

 Kim Jee-woon

Né en Corée en 1964, Kim Jee-woon a commencé sa carrière au théâtre, en tant qu’auteur, metteur en scène et acteur. Il se tourne vers le cinéma au milieu des années 90, travaillant comme assistant-réalisateur pour d’autres avant de réaliser son premier long-métrage en 1998, The Quiet Family, déjà interprété par l’immense Song Kang-ho, avec qui il tourne par la suite Foul King, devenu un classique de la comédie sociale coréenne, Le Bon, La Brute, Le Cinglé et The Age Of Shadows. Explorant les genres avec succès, il s’est adonné à la comédie sociale (Foul King, 2000), à l’horreur (2 Sœurs, 2003), au film noir (A Bittersweet Life, 2005), au western (Le Bon, La Brute, Le Cinglé, 2008), au thriller (J’ai Rencontré le Diable, 2010), au film d’action (Le Dernier Rempart, 2012) ou au film d’espionnage (The Age of Shadows, 2016).

 Song Kang-ho

Pour commencer, il est impossible d’évoquer le cinéma coréen sans mentionner Song Kang-ho, cet acteur immense qui fait partie de ceux qui ont changé la donne dans la culture du pays. Song Kang-ho est l’acteur fétiche du cinéaste Bong Joon-ho et l’un des acteurs les plus populaires en Corée. Né en Corée en 1967, Song Kang-ho a commencé sa carrière sur les planches au début des années 90. On le voit pour la toute première fois au cinéma en 1996 dans Le Jour où le Cochon est tombé dans le Puits de Hong Sang-soo, mais c’est son rôle dans No. 3 de Song Neung-han l’année suivante qui le fait vraiment remarquer. Acteur emblématique de la Nouvelle Vague coréenne, son talent est apprécié par les plus grands cinéastes coréens. Song Kang-ho est incontournable aussi bien chez Kim Jee-woon (The Quiet Family, 1998 ; Foul King, 2000 ; Le Bon, La Brute, Le Cinglé, 2008 ; The Age of Shadows, 2016)  que chez Bong Joon-ho (Memories of Murder, 2003 ; The Host, 2006 ; Snowpiercer, 2013 ; Parasite, 2019) ou Park Chan-wook (JSA – Joint Security Area, 2000 ; Sympathy for Mister Vengeance, 2002 ; Lady Vengeance, 2005 ; Thirst, 2009).

 The Quiet Family (1998) de Kim Jee-woon

La famille Kang s’installe à la montagne et ouvre une petite auberge familiale. Mais les clients ne se pressent pas chez eux… Quand ils en reçoivent enfin un, ils découvrent trop tard que celui-ci est venu dans ce coin reculé pour se suicider. Pour éviter toute mauvaise publicité, la famille enterre discrètement le cadavre… Mais les ennuis ne font que commencer.

 Le Bon, La Brute, Le Cinglé (2008) de Kim Jee-woon

Les années 30 en Mandchourie. Le Cinglé vole une carte aux trésors à un haut dignitaire japonais. La Brute, tueur à gages réputé, est payé pour la récupérer. Le Bon veut en retrouver le détenteur pour empocher la prime. Un seul parviendra à ses fins, s’il réussit à échapper à l’armée japonaise, aux voyous chinois, aux gangsters coréens… et à ses deux adversaires.

The Age of Shadows (2016) de Kim Jee-woon

Dans la Corée des années 20 occupée par le Japon, Lee Jung-chool est un capitaine de police coréen au service de l’Empire japonais. Il est chargé par sa hiérarchie de démanteler un réseau de résistance coréenne, et à cette fin, se fait passer pour un acheteur auprès d’un marchand d’art, Kim Woo-jin qu’il sait être un des leaders de la résistance. Ce dernier n’est pas dupe sur l’identité de Lee. Un jeu du chat et de la souris s’engage entre les deux hommes…

Allant du blockbuster au film d’auteur indépendant, la sélection très alléchante de cette quatorzième édition du Festival du Film Coréen à Paris met une fois encore à l’honneur un cinéma à l’exception culturelle singulière. De par sa diversité, son éclectisme et sa richesse, cette nouvelle édition s’annonce déjà exceptionnelle. N’hésitez plus! Venez découvrir le meilleur du cinéma coréen d’hier, d’aujourd’hui et de demain !

Afin de ne rien manquer de cet évènement, rendez-vous au Publicis Cinémas du 29 octobre au 5 novembre.

Steve Le Nedelec