Restaurations et Incunables – Toute la mémoire du monde, 2019

Cinq jours durant, le festival a donc proposé cette année encore, plus d’une centaine de séances de films rares ou restaurés répartis en différentes sections.

La section « Restaurations et Incunables » : une sélection de raretés incontournables et de restaurations menées récemment en France et dans le monde. Un programme éclectique par nature qui, des classiques aux trésors cachés, comprenait de grands films absents des écrans depuis longtemps et des ciné-concerts.

Adieu Philippine (1963) de Jacques Rozier précédé du court métrage Dans le Vent (1962) de Jacques Rozier ; Alien, Le Huitième Passager (Alien, 1978) de Ridley Scott ; L’Anniversaire de la Révolution (Godovshchina revolyutsii, 1918) de Dziga Vertov ; Between The Lines (1977) de Joan Micklin Silver ; La Brique et le Miroir (Khesht va Ayeneh, 1965) de Ebrahim Golestan ; Le Crépuscule du Cœur (1916) et Les Mouettes (1917) de Maurice Mariaud ; Eugénie De Franval (1974) de Louis Skorecki ; Expresso Bongo (1959) de Val Guest ; L’X Noir (1915) de Léonce Perret précédé du court métrage Le Haleur (1911) de Léonce Perret ;

House By The River (1950) de Fritz Lang ; Les Inconnus dans la Ville (Violent Saturday, 1955) de Richard Fleischer ; Le Marchand de Poison (Big Jim Garrity, 1916) de George Fitzmaurice ; Un Mauvais Fils (1980) de Claude Sautet ; Miss Edith Cavell (Nurse Edith Cavell, 1939) de Herbert Wilcox ; Nous les Gosses (1941) de Louis Daquin ; Quartet (1980) de James Ivory (en sa présence) ; The Three Musketeers (1921) de Fred Niblo ; Le Bal (1931) de Wilhelm Thiele ; D’Une Nuit à l’Autre (Ze Soboty Na Nedeli, 1931) de Gustav Machaty ; Don Quichotte (1932) de Georg Wilhelm Pabst ; Paris est toujours Paris (Parigi E Sempre Parigi, 1950) de Luciano Emmer ; L’Air de Paris (1954) de Marcel Carné ; Le Pain (O Pao, 1959) de Manoel de Oliveira ; Quatre d’entre Elles (1968) de Claude Champion, Francis Reusser, Jacques Sandoz et Yves Yersin ; Janos Vitez (1973) de Marcell Jankovics ;

Ragtime (1981) de Milos Forman ; Dialogue de Rome (Il Dialogo Di Roma, 1982) de Marguerite Duras ; Mishima (1985) de Paul Schrader ; Toto qui vécut deux fois (Toto Che Visse Due Volte, 1998) de Daniele Cipri et Franco Maresco ; Un programme de courts métrages d’Emile Cohl destiné au jeune public et intitulé « Fantaisies Animées d’Emile Cohl » avec : Fantasmagorie (1908), Les Frères Boutdebois (1908), Monsieur Clown chez les Lilliputiens (1909), Les Chaussures Matrimoniales (1909), Les Lunettes Féériques (1909), Affaires de Cœur (1909), Le Binettoscope (1910), Le Peintre Néo-Impressionniste (1910), Les Quatre Petits Tailleurs (1910), Le Placier est tenace (1910) et La Musicomanie (1911) ; Avec un accompagnement musical par Anne Le Bozec, un programme de courts métrages intitulé « 1908 : Les Trois Premières Musiques Originales de l’Histoire du Cinéma » avec : L’Assassinat du Duc De Guise (1908) de Charles Le Bargy et André Calmettes, Le Retour d’Ulysse (1908) de Charles Le Bargy et André Calmettes, L’Empreinte ou La Main Rouge (1908) de Paul-Henry Burguet ; Une séance de projection typique des années 1916-1919, reconstituée par Laurent Véray et accompagnée au piano par l’Ensemble Duruflé, un ciné-concert avec attractions (poésies, chansons, numéro d’acrobaties, bonimenteurs,…) à l’auditorium du Louvre intitulé « Ciné d’Epoque : Au cinéma comme pendant la Grande Guerre » et enfin, Le Golem (Der Golem, Wie Er In Die Welt Kam, 1920) de Carl Boese et Paul Weneger, film présenté en ciné-concert de Clôture et interprété par Forever Pavot.

Steve Le Nedelec

Toute la mémoire du monde – 7ème édition – Festival International du Film Restauré –  Du 13 au 17 mars 2019 à La Cinémathèque Française et « Hors les murs »