13e Festival du Film Coréen à Paris

Devenu le rendez-vous incontournable des cinéphiles passionnés par le cinéma coréen, le Festival du Film Coréen à Paris est LE moment privilégié qui met l’accent sur une des cinématographies les plus riches et les plus intéressantes de ces dernières années. Au vu de sa belle programmation, le festival promet, cette année encore, de grands moments de cinéma.

Avec plus d’une soixantaine de films au total, le programme, riche et alléchant, annonce plus d’une trentaine de longs métrages de tous les genres (comédie, drame, action, classique, polar, documentaire,…) et plus d’une vingtaine de courts métrages qui sont répartis en différentes sections et qui, comme chaque année, pour beaucoup, seront présentés par les cinéastes et/ou les comédiens et comédiennes, invités du festival, qui ont fait le déplacement afin de rencontrer le public du festival, répondre à ses questions et discuter de leurs œuvres et de leur travail. Cette année, cinq réalisateurs et deux réalisatrices viennent à la rencontre du public : Kim Kwang-sik, réalisateur de The Great Battle (film d’ouverture); Jeon Go-woon, réalisatrice de Microhabitat (section Portrait); Jang Joon-hwan, réalisateur de 1987 : When The Day Comes (section Paysage); Jeong Hee-jae, réalisatrice de A Haunting Hitchhike (section Paysage); Lee Hwan, réalisateur de Park Hwa-young (section Paysage); Lee Seok-keun, réalisateur de On Your Wedding Day (section Événement) et Bae Kyungheon, vainqueur du Prix FlyAsiana 2017.

Allant du blockbuster au film d’auteur indépendant, la sélection très alléchante de cette treizième édition met une fois encore à l’honneur un cinéma à l’exception culturelle singulière. De par sa diversité, son éclectisme et sa richesse, cette nouvelle édition s’annonce déjà exceptionnelle. N’hésitez pas à venir découvrir le meilleur du cinéma coréen d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Afin de ne rien manquer de cet événement, rendez-vous au Publicis Cinémas du 30 octobre au 6 novembre.

Film d’Ouverture :

The Great Battle (Ansisung), le film d’ouverture du festival est signé Kim Kwang-sik. C’est son troisième long métrage après la comédie romantique My Dear Desperado (2010) et le thriller Tabloïd Truth (2014). Né en 1972, Kim Kwang-sik a débuté au cinéma à la fin des années 1990 en tant que scénariste avant de devenir assistant-réalisateur.

En l’an 645, l’Empereur Li, de la Dynastie Tang, envahit Goguryeo, l’un des anciens Royaumes de Corée. L’armée Tang enchaîne les victoires jusqu’à arriver à la forteresse d’Ansi, défendue par le Général Yang. Isolé, abandonné par le reste du Royaume, et largement dépassé en nombre par les centaines de milliers d’assaillants, Yang rassemble ses troupes, bien décidé à résister… Époustouflante fresque historique, avec déjà plus de 5 millions de spectateurs en Corée, le grandiose The Great Battle s’annonce comme le spectacle parfait pour l’ouverture du festival.

Film de Clôture :

Sunset In My Hometown (Byeonsan) de Lee Joon-ik. Né en 1959 à Séoul, après des études en peinture, Lee Joon-ik débute au cinéma dans les années 1980 comme concepteur d’affiches de films avant de réaliser Kid Cop, son premier film, en 1993. C’est avec l’incroyable succès de son film Le Roi et le Clown que celui obtient la reconnaissance en 2005. Notons que deux de ses films ont déjà été présentés au FFCP : Hope comme film d’ouverture en 2013 et Dongju : The Portrait of a Poet dans la section paysage en 2016, dans lequel il dirigeait déjà le comédien Park Jung-min qu’il retrouve ici pour l’emmener dans une comédie mêlant rire, tendresse et… rap. Hak-su essaie de percer en tant que rappeur à Séoul. Il participe tous les ans à un concours télévisé visant à découvrir la nouvelle star du rap, en vain. Un appel de sa ville natale va soudain le ramener chez lui. Son père a fait une attaque et se trouve à l’hôpital. Hak-su va devoir passer plus de temps qu’il ne le voudrait dans ce coin de province où il a grandi, avec ses amis d’enfance et cette famille perdus de vue…

Steve Le Nedelec