Le royaume fictif de Zahrain est en ébullition. Des manifestations d’étudiants agitent les rues : tous réclament la libération de Sharif (Yul Brynner), leader charismatique d’un mouvement révolutionnaire nationaliste. Officiellement, un procès équitable doit être organisé — mais tout le monde sait qu’il débouchera sur une condamnation à mort. L’Émir, qui règne sur un État gangrené par la corruption, ne veut pas risquer que Sharif fasse de cette tribune un instrument de propagande. Il ordonne donc son élimination pure et simple, avant même l’ouverture du procès. Le plan est cynique : conduire Sharif en secret dans le désert, l’exécuter sommairement, et dissimuler son corps dans une tombe anonyme — évitant ainsi qu’il ne devienne un martyr ou un symbole. Mais au moment du transfert, en plein centre-ville, le convoi est attaqué par un groupe de partisans dirigé par Ahmed Said (Sal Mineo). Dans le chaos, Sharif parvient à s’échapper suivi par plusieurs prisonniers…
Les Fuyards de Zahrain est un film d’aventure tendu, situé dans un pays fictif du Moyen-Orient, miroir à peine voilé des régimes autoritaires de l’époque. Ce royaume, totalement corrompu, vit de ses immenses revenus pétroliers, tandis qu’une large partie de la population croupit dans la misère. Le contexte social et politique sur le quel se développe l’histoire est posé avec clarté. C’est un film de groupe, où tous les antagonismes — politiques, sociaux, culturels, sexuelles — ressurgissent dans une atmosphère de tension, de rivalité. Récit d’une fuite à destination vers la liberté, où l’enjeu devient rapidement une question de survive, personnelle. Ils sont d’abord cinq hommes à fuir ensemble, Sharif (Yul Brynner), Ahmed Said (Sal Mineo), jeune étudiant idéaliste, Huston (Jack Warden), escroc américain, Tahar « Frankenstein » (Anthony Caruso), criminel brutal, et Hassan (Jay Novello), un pauvre homme simple et effacé. À cette galerie s’ajoutent deux passagers involontaires : Laila (Madlyn Rhue), une infirmière, et le chauffeur (Leonard Strong), tous deux pris en otage. Mais rapidement, le groupe se réduit entre mort et abandons. Il ne reste bientôt plus que quatre hommes et l’infirmière, embarqués dans une course désespérée à travers montagnes et désert, dans une chaleur écrasante, traqués par l’armée. Leur seul espoir : atteindre la frontière à bord d’un vieux camion-ambulance, dont l’état, comme leur propre cohésion, menace de céder à tout instant.

Le scénario de Les Fuyards de Zahrain s’inscrit clairement dans la tradition du grand film d’aventure, et l’on pense notamment au Trésor de la Sierra Madre. Le clin d’œil est assumé : l’escroc américain du groupe se nomme Huston — un hommage à peine voilé à John Huston. Comme dans les modèles du genre, les alliances se font et se défont au gré des circonstances, des intérêts, des trahisons ou des éclairs de solidarité opportunistes. Dans ce microcosme dominé par la rudesse et les tensions viriles, le personnage de Laila (Madlyn Rhue) introduit une touche de sensualité, mais aussi une forme de modernité. Elle est la seule à porter un regard extérieur sur ces hommes, souvent repliés sur eux-mêmes et leurs convictions. L’autre grande référence du film est Le Salaire de la peur, perceptible dans la manière dont Ronald Neame filme le camion-ambulance. Les séquences de passages vertigineux à flanc de montagne ou dans des ravins évoquent directement les scènes d’anthologie du film de Clouzot. Le suspense y est savamment entretenu, et le décor devient un acteur à part entière.
L’un des atouts majeurs du film tient dans la qualité de ses décors naturels. Tourné intégralement en Arizona et en Californie, Les Fuyards de Zahrain parvient à recréer avec une étonnante crédibilité l’atmosphère aride et minérale d’un pays du Moyen-Orient. L’illusion est parfaite, et témoigne d’un savoir-faire certain dans l’aménagement des lieux, la direction artistique et la photographie. À ce titre, Ronald Neame réussit pleinement son passage à Hollywood. Pour son premier film américain, il fait preuve d’un véritable sens du rythme, d’un art consommé de la narration collective, et d’une solide maîtrise technique. Il confirme ici sa capacité à s’adapter aux exigences du cinéma de studio tout en conservant une touche personnelle.

Ronald Neame, un touche-à-tout du cinéma britannique, débute sa carrière dans l’âge d’or du studio system anglais. Né à Londres en 1911, il est le fils du photographe Elwin Neame et de l’actrice Ivy Close, l’une des grandes figures du cinéma muet britannique. En 1914, ses parents fondent Ivy Close Films, l’une des premières sociétés de production cofondées par une actrice star — une rareté à l’époque. Mais avec l’arrivée du cinéma parlant, l’accent anglais prononcé d’Ivy Close est jugé trop difficile à comprendre par les spectateurs américains, ce qui met prématurément fin à sa carrière. Ronald perd son père très jeune. Grâce aux contacts de sa mère dans l’industrie, il entre comme coursier aux studios d’Elstree. Il gravit rapidement les échelons : en 1929, il est assistant caméra sur Chantage (Blackmail) d’Alfred Hitchcock, le premier film parlant britannique. En 1933, il devient directeur de la photographie sur Happy, une comédie musicale réalisée par Frederic Zelnik et interprétée par une grande vedette de la scène Stanley Lupino, père d’Ida Lupino. Au fil des années 1930, Ronald Neame s’impose comme un chef opérateur très demandé, travaillant parfois sur jusqu’à huit films par an. Cette intense activité ne sera que le début d’une longue et éclectique carrière qui le verra successivement producteur, scénariste, et réalisateur.
L’année 1942 marque un tournant décisif dans la carrière de Ronald Neame. Il participe d’abord à Un de nos avions n’est pas rentré (One of Our Aircraft Is Missing) de Michael Powell et Emeric Pressburger, un film de guerre dont les effets photographiques lui valent un Oscar. La même année, il travaille sur Ceux qui servent en mer (In Which We Serve), un film patriotique exaltant les valeurs de la Royal Navy, écrit, coproduit et coréalisé par le dramaturge Noël Coward. Inquiet de ses propres capacités à diriger des scènes d’action, Coward confie cette partie de la mise en scène à David Lean (son monteur), qui fait ainsi ses débuts de réalisateur. Le film rencontre un immense succès public, et scelle la naissance d’un trio créatif majeur du cinéma britannique : David Lean, Ronald Neame et Anthony Havelock-Allan (producteur et scénariste). Ensemble, ils poursuivent leur collaboration en adaptant une autre œuvre de Coward, Heureux mortels (This Happy Breed, 1944), où Neame intervient comme producteur — bien qu’il ne soit pas crédité au générique. A la fin de l’année 44, Ronald Neame, David Lean et Anthony Havelock-Allan fonde la société de production Cineguild.
En 1945, Ronald Neame signe son dernier travail en tant que directeur de la photographie avec L’Esprit s’amuse (Blithe Spirit), toujours en compagnie de Lean, Havelock-Allan et Coward. Ces adaptation de Cowards rencontrent tous un large succès, mais aucun ne connaît l’impact émotionnel de Brève rencontre (Brief Encounter, 1945), grand prix à Cannes (Palme d’or, 1946), chef-d’œuvre de David Lean et sommet du mélodrame britannique. Ce récit d’un amour contrarié bouleverse profondément un public marqué par la guerre, et marque un nouveau jalon dans l’évolution de Neame, désormais tourné vers la production et bientôt la réalisation.
Ronald Neame devient officiellement producteur — et toujours coscénariste — des deux grandes adaptations de Charles Dickens réalisées par David Lean : Les Grandes Espérances (Great Expectations, 1946), puis Oliver Twist (1948). Acclamés par la critique et le public, ces deux films s’imposent comme des sommets du cinéma britannique de l’après-guerre. La collaboration entre Lean, Neame et Anthony Havelock-Allan semble alors solidement établie. Mais ce dernier, porté par ces succès, quitte Cineguild pour fonder sa propre société, Constellation Films.

En 1947, Ronald Neame passe lui aussi à la réalisation avec Take My Life, un film policier qui passe inaperçu, sans pour autant entamer sa détermination à poursuivre dans cette voie. C’est sur Les Amants passionnés (The Passionate Friends, 1949), que son amitié professionnelle avec David Lean va se fissurer. Le film, adapté d’une nouvelle de H.G. Wells, est scénarisé par Eric Ambler, célèbre auteur de romans d’espionnage. Mais Lean et Stanley Haynes — associés de Neame au sein de Cineguild — estiment le scénario trop faible et imposent une réécriture, alors même que la production est déjà lancée et le casting confirmé. Malgré ces réserves, Neame entame le tournage avec une version provisoire du script. Rapidement, des tensions surgissent avec l’actrice principale, Ann Todd, qui peine à cerner son personnage. L’atmosphère se détériore, et le tournage est suspendu pour permettre à Ambler, supervisé par Lean et Haynes, de réviser le scénario. Neame, découragé par les interférences constantes, jette l’éponge. David Lean reprend le film à zéro… et entame une liaison avec Ann Todd. Tous deux quitteront leurs conjoints pour se marier peu après. Cette rupture professionnelle et personnelle marque la fin de l’aventure Cineguild, scellée par un dernier film de Lean, Madeleine (1950), un drame noir avec Ann Todd. La collaboration entre Ronald Neame et David Lean s’achève ainsi dans une atmosphère de désillusion. Reste une série de films majeurs, qui auront profondément marqué l’histoire du cinéma britannique.
Devenu producteur et réalisateur indépendant, Ronald Neame signe en 1950 son second long métrage, La Salamandre d’or (Golden Salamander). Il y dirige Trevor Howard, l’une des grandes vedettes du cinéma britannique, aux côtés d’une jeune actrice française alors en début de carrière : Anouk Aimée. Ce film d’aventure mêlant romance, crime et poursuite pose les bases d’un style que Neame développera dans plusieurs œuvres ultérieures. C’est avec Trois dames et un as (The Card, 1952) que Neame connaît son premier grand succès personnel. Il retrouve pour l’occasion Eric Ambler au scénario, et s’appuie sur la popularité d’Alec Guinness, irrésistible en jeune homme ambitieux et opportuniste. Dans un second rôle, on remarque la présence d’une toute jeune actrice Petula Clark, future star de la chanson. Toujours dans les années 1950, Neame réalise un autre film marquant : L’Homme qui n’a jamais existé (The Man Who Never Was, 1956), un thriller d’espionnage fondé sur un fait réel de la Seconde Guerre mondiale. Porté par Clifton Webb et Gloria Grahame, le film rencontre un beau succès critique et public, et est sélectionné au Festival de Cannes.
Mais malgré le savoir-faire reconnu des équipes britanniques, le cinéma anglais connaît alors un ralentissement significatif de sa production, fragilisé par la concurrence américaine et des mutations économiques profondes. Au début des années 1960, Ronald Neame est engagé à Hollywood. L’industrie américaine reste dominante, mais peine à se renouveler : plusieurs de ses grands talents sont encore empêtrés dans les séquelles de la liste noire, et les studios cherchent à injecter du sang neuf dans leur système. Hollywood ouvre alors ses portes à des réalisateurs venus du Royaume-Uni ou du Canada, porteurs d’un regard neuf et d’un style plus original. C’est dans ce contexte que Neame hérite d’un projet resté sur les étagères de la Paramount : Les Fuyards de Zahrain. Le scénario, initialement écrit par Dudley Nichols, il existe une autre version écrite par Richard Matheson, pour Clark Gable, devait être réalisé par Edward Dmytryk. Mais la mort de Gable en novembre 1960 pousse le studio à suspendre le projet. Il n’est toutefois pas définitivement abandonné : la Paramount le relance peu après, et en confie la production et la réalisation à Ronald Neame. Le scénario est profondément remanié pour s’adapter à une nouvelle tête d’affiche : Yul Brynner. Il est probable que le rôle initialement écrit pour Gable — celui de l’Américain cynique et pragmatique — ait été repris dans la nouvelle version par Jack Warden. Le centre de gravité du récit se déplace : le véritable héros du film devient désormais le révolutionnaire nationaliste interprété par Brynner. Mais ce recentrage ne fonctionne qu’imparfaitement. Jack Warden hérite des meilleures scènes et des répliques les plus incisives, tandis que Brynner, tout en imposant une certaine dignité, incarne son personnage avec une distance qui en fait presque un personnage secondaire.

Sal Mineo, autre figure marquante du casting, a sans doute été entraîné dans l’aventure par Yul Brynner, son partenaire pendant trois ans dans Le Roi et moi, triomphe historique de Broadway. Mineo reste célèbre pour son interprétation bouleversante de Plato dans La Fureur de vivre (Rebel Without a Cause, 1955), rôle qui lui vaut une nomination à l’Oscar du meilleur second rôle à seulement 17 ans. Il retrouve James Dean dans Géant (Giant, 1956), puis enchaîne les seconds rôles dans des superproductions comme Exodus (1960), Le Jour le plus long (1962), Les Cheyennes (1964) ou La Plus Grande Histoire jamais contée (1965). Excellent comédien, Mineo ne parviendra pourtant jamais à accéder au statut de star. Il reste aussi l’un des premiers acteurs hollywoodiens à avoir révélé publiquement son homosexualité — un geste courageux, à une époque où cela pouvait briser une carrière. Comme souvent dans sa filmographie, Mineo incarne ici un jeune homme trop sensible, à fleur de peau, dont l’attitude bravache masque une peur diffuse et incontrôlable, un mélange de fragilité et de tension intérieure.
Jack Warden fait partie de ces grands seconds rôles qui ont marqué durablement le cinéma américain. Avec sa carrure imposante, sa voix rocailleuse et son regard franc, il impose une présence immédiate à l’écran. Il débute sa carrière au théâtre peu après la Seconde Guerre mondiale, avant de s’imposer progressivement au cinéma, où il incarne souvent des militaires ou des hommes d’autorité. On le remarque notamment en officier dans Tant qu’il y aura des hommes (From Here to Eternity, 1953). Sa rencontre avec Sidney Lumet marque un tournant dans sa carrière. Il est inoubliable en juré n°7 dans Douze hommes en colère (12 Angry Men, 1957), où il incarne un homme bougon, indifférent, puis peu à peu confronté à sa conscience. Warden retrouvera Lumet à quatre autres reprises, preuve de la confiance que lui accordait le cinéaste. Une autre collaboration marquante est celle avec Woody Allen, d’abord dans Septembre (1987), puis dans Coups de feu sur Broadway (Bullets Over Broadway, 1994) et Maudite Aphrodite (1995), où il montre toute l’étendue de son registre comique et dramatique. Parmi ses rôles emblématiques, on retient celui du rédacteur en chef des informations locales du Washington Post dans Les Hommes du président (All the President’s Men, 1976), ou encore celui, plus inattendu, du président des États-Unis dans Bienvenue, Mister Chance (Being There, 1979), face à Peter Sellers.

Jack Warden avait cette capacité rare d’incarner aussi bien une forme de virilité brute — celle du soldat, du flic, du bagarreur — que des personnages plus nuancés, sensibles, voire mélancoliques. Il apportait à chacun de ses rôles une justesse tranquille, une densité humaine qui enrichissait les films sans jamais voler la vedette. Ce qui est le cas dans Les fuyards du Zahrain, où son jeu plus extériorisé s’harmonise avec celui de Yul Brynner plus intériorisé.
Après Les Fuyards de Zahrain, Ronald Neame retourne en Angleterre pour diriger Judy Garland dans ce qui sera son dernier film, L’Ombre du passé (I Could Go On Singing, 1963). Le film ne marque pas les esprits, mais il témoigne d’un savoir-faire toujours intact. Tout au long des années 1960, Neame poursuit sa carrière sans réel coup d’éclat, mais avec une maîtrise constante et un éclectisme assumé au sein d’un cinéma britannique en pleine effervescence et dynamité par les jeunes cinéastes du Free cinéma. Il revient en force à la fin de la décennie avec Les Belles Années de Miss Brodie (The Prime of Miss Jean Brodie, 1969), portrait d’une institutrice écossaise des années 1930, séduite par l’idéologie fasciste. Maggie Smith y livre une performance magistrale, couronnée par l’Oscar de la meilleure actrice. C’est l’un des films les plus subtils de Neame, et sans doute l’un de ses plus personnels. En 1972, il réalise L’Aventure du Poséidon (The Poseidon Adventure), son plus grand succès commercial, et selon ses propres mots, son film préféré. Ce classique du film-catastrophe, porté par un casting solide : Gene Hackman, Ernest Borgnine, Shelley Winters et Stella Stevens, devient un phénomène mondial et assure à Neame une retraite confortable.
Il tentera de renouveler l’exploit quelques années plus tard avec Météore (Meteor, 1979), un retour en demi-teinte au film-catastrophe, malgré un casting prestigieux : Sean Connery, Natalie Wood, Henry Fonda, Karl Malden, Martin Landau, Brian Keith… et Trevor Howard. Le film souffre de lourdeurs scénaristiques et d’effets spéciaux inégaux, symptomatiques d’une époque où le genre commence à s’essouffler.
Plus inspiré, Neame avait entre-temps réalisé Le Dossier Odessa (The ODESSA File, 1974), un thriller d’espionnage adapté du roman de Frederick Forsyth. Le scénario, signé George Markstein — coauteur de la série culte Le Prisonnier (The Prisoner, 1967) —, offre un récit sombre et tendu sur la traque d’anciens nazis dans l’Allemagne des années 60. Neame y retrouve une rigueur narrative et une tension morale qui renvoient à ses grandes années. Il termine sa carrière dans les années 1980 en réalisant des comédies avec Walter Matthau, avec qui il se lie d’amitié. Il le dirige à deux reprises, chaque fois aux côtés d’une grande actrice : Glenda Jackson dans Jeux d’espions (Hopscotch, 1980), et Jill Clayburgh dans First Monday in October (inédit en France, 1981).
Ronald Neame demeure un artisan essentiel de la renaissance du cinéma britannique d’après-guerre. Technicien accompli, réalisateur polyvalent, il a traversé plusieurs époques du cinéma sans jamais perdre le sens du récit ni la direction d’acteurs. Les Fuyards de Zahrain en est un bon exemple : un film d’aventures des années 60 au carrefour de plusieurs influences, entre classicisme narratif et touches de modernité visuelle et politique.
Fernand Garcia

Les fuyards du Zahrain, pour la première fois en Blu-ray et DVD, une édition combo et unitaire Rimini Editions, dans un excellent report HD. En suppléments : Entretien avec Laurent Aknin. Une présentation et analyse documentée et juste sur le film et l’époque de sa réalisation (23 minutes).
Les fuyards du Zahrain (Escape from Zahrain), un film de Ronald Neame avec Yul Brynner, Jack Warden, Sal Mineo, Madlyn Rhue, Anthony Caruso, James Mason, Leonard Strong, Jay Novello… Scénario : Robin Estridge (et non-crédités : Dudley Nichols et William Wood) d’après le roman de Michael Barrett. Directeur de la photographie : Ellsworth Fredericks. Décors : Eddie Imazu et Hal Pereira. Costumes : Edith Head. FX optique : John P. Fulton. Montage : Eda Warren. Musique : Lyn Murray. Producteur : Ronald Neame. Production : Paramount Pictures. Etats-Unis. 1961. 93 minutes. Technicolor. Panavision anamorphique. Format image : 2,35:1 – 16/9e Son : Version originale avec sous-titres français et Version Française. Dual Mono – DTS-HD (Blu-ray) – Dolby Audio (DVD). Tous Publics.